« C’est qui le patron ? »

Suite à la démission du directeur de l’office du tourisme pourtant tout neuf (pas l’office, le directeur…), On nous a d’abord dit qu’il n’y aurait pas de nouveau directeur, enfin… pas tout de suite. Puis qu’il y aurait une période d’intérim. Que la gouvernance serait réformée avant de recruter. Pour nous annoncer que si, finalement, un tout nouveau directeur venait d’être embauché.

On s’y perdait un peu

C’est sans doute pourquoi le Maire a jugé nécessaire de recadrer tout ça dans un même courrier que j’ai reçu deux fois, de la part du président de l’OT et de la part du Maire (le cumul des mandats impose parfois de se répéter...).

Si le directeur de l’Office est parti, écrit-il, c’est parce qu’il « n’a vraisemblablement pas trouvé sa place ».  

Plus loin : « force est de constater que nous attendons toujours le plan d’actions qui devait être fourni fin 2017 et sur lequel le directeur s’était engagé. » Clairement, c’est une mise en cause de son travail.

A ceux qui ont insinué que cette démission était le fruit d’un conflit avec un (ou des) élu(s) et/ou fonctionnaire(s) tout puissant(s) de la commune, le maire rétorque que cela « relève purement et simplement du fantasme. »

Enfin, si certain en doutaient encore, c’est bien la Mairie le seul patron. Comme le maire l’écrit lui-même sans détour « qui paye commande ».

Voilà qui est on ne peux plus clair. La Mairie paye, donc la Mairie commande à l’Office du Tourisme.

Je sais pas vous, mais moi, ces propos me laissent songeur.

-Justifier de la démission du directeur comme d’un licenciement pour faute me choque.

-Ignorer le réel problème de gouvernance que nous rencontrons me semble déraisonnable.

-Réaffirmer les pleins pouvoirs de la Mairie (et donc aussi des fonctionnaires) sur l’OT me paraît dangereux.

N’est-il pas temps de rendre l’OT aux sociopros ? (Cela n'empêche nullement un contrôle de l'utilisation de l'argent des contribuables).

L’époque du cumul de tous les pouvoirs dans un seul bureau, au mépris des compétences de terrain, n’est-elle pas révolue ?

Suite aux échecs à répétition à la direction de l’OT, n’est-ce pas le fonctionnement qu’il faut remettre en question plutôt que les personnes ?