Les championnats du monde de ski chez nous, vous en pensez quoi ?
Le début des Jeux Olympiques, c'est l’occasion de se poser
la question qui dérange : qui veut encore de ces manifestations sportives ?
Question d’actualité puisque les Suisses vont sans doute voter prochainement pour
ou contre la candidature du Valais pour les JO de 2026. Et le résultat est loin
d’être gagné. Récemment, Innsbruck s’est retiré suite à une consultation
populaire. Même sort pour la candidature de Saint Moritz, et aussi celle de
Munich. Effrayés par les sommes à dépenser, pas convaincus par les retombés
économiques, les citoyens votent contre.
Je respecte les dirigeants politiques qui ont le courage de
demander leur avis aux électeurs plutôt que de penser à leur place, les considérant comme trop ignorants. C’est, à mon avis,
une preuve de grande maturité démocratique et de respect du citoyen.
Alors, oui, je ne peux m’empêcher de penser à la candidature
de notre station à l’organisation des championnats du monde de ski en 2023 (même si les budgets ne sont pas comparables à ceux des J.O.). Combien cela va-t-il nous coûter réellement ? Quel sera l’impact sur
notre saison d’hiver, sur notre gagne-pain ? Quelle seront les conséquences écologiques pour
nos montagnes ? Pouvons-nous en attendre une hausse de la fréquentation les saisons suivantes ?
Pour l’instant, c’est plutôt le flou artistique… L’unique réunion publique
tenue l’été dernier à ce sujet n’a quasiment pas répondu à ces questions.
J’aimerais vraiment en savoir plus.
J’aimerais vraiment en savoir plus.
Mais pas seulement. Savez-vous
qu’il existe en France une loi qui permet aux municipalités d’organiser un référendum local ou simplement une consultation pour avis des électeurs ? Il y en a eu plusieurs centaines en France depuis 15 ans. Vous n'aimeriez pas, vous, après avoir été vraiment informé sur le contenu du dossier, que l’on vous
demande votre avis ? Si une majorité d'entre nous est pour, alors ces championnats seront réellement
portés par la population, ce qui n'est pas encore le cas.
JM Lepeudry
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